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ANNEXES

frapper avec un de ses membres un homme assassiné, car D-ieu
ressuscite les morts. Les juifs se seraient opposés à ce rite,
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jusqu’à provoquer la colère de Moïse .
Le Coran agrège deux histoires de façon fantaisiste. Les cendres
d’une vache rousse sacrifiée servaient à purifier toute personne
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ayant été en contact avec un cadavre et voulant pénétrer dans le
Temple ou consommer de la nourriture consacrée et cela sans aucune
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référence à un crime. Ce rite fut en vigueur durant plus de mille
cinq cents ans.
Sans rapport avec la vache rousse, le Pentateuque parle d’un
autre rite, dit de la génisse à la nuque brisée. Trouvant le corps
d’une personne assassinée, et ignorant l’identité du meurtrier, les
juges mettent à mort une génisse en lui brisant la nuque et
déclarent : « S-eigneur, n’impute pas le sang innocent à Ton
peuple, Israël ! » . La Torah précise que cette loi ne s’applique
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que sur le territoire d’Israël ; Moïse, n’en ayant jamais foulé le
sol n’a pu la pratiquer. Les juifs quant à eux, ne manquèrent pas
de la respecter ; ce rite fut abandonné dans la période précédant
la destruction du deuxième Temple .
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Les juifs de Médine, pouvaient-ils accepter comme maître et
guide celui qui leur racontait leur propre Torah de telle manière ?
Ils le tournèrent probablement en dérision. Mohammed laissa alors
libre cours à sa colère. Selon la tradition, il fit exiler la
première tribu juive de Médine quelques mois plus tard.
On peut aussi penser que Mohammed n’a jamais attribué rien de
semblable à Moïse, mais qu’après sa mort, des scribes rédigèrent ce
passage du Coran d’après leurs connaissances approximatives du
Pentateuque.

LE PARADIS ET L’ENFER

Les délices du Paradis sont décrit dans le Coran : des rivières
prodiguant bienfaits, des fruits et du vin . Cela est relaté dans
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la Genèse , comme souvent dans le Talmud et les Midrachim. Le
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Coran décrit aussi les affres des flammes de l’enfer, mentionnées
aussi par les prophètes et le Talmud .
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Néanmoins, le Talmud précise que les plaisirs au Paradis ne sont
pas matériels : « Le monde à venir ne comprend ni nourriture, ni
boisson. Les justes, leur couronne sur la tête, sont assis et se
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délectent de la splendeur de D-ieu » .
Entre autres délices réservés aux bons croyants, le Coran évoque
des belles femmes . Il est possible que cette idée provienne d’une
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source juive adaptée par le maître de Mohammed. Rabbi Akibah

567 Coran 2, 67-73.
568 Nombres 19.
569 Nombres 19, 1-22, Talmud Parah.
570 Deutéronome 21, 1-9.
571 Pour la raison, voir Talmud Sotah 47 A.
572 37, 41-46.
573 Genèse 2, 8-10.
574 Talmud Baba Batrah 75 A et autres.
575 Isaïe 66, 24.
576 Talmud Péssahim 54 A et autres.
577 Talmud Bérahoth 17 A ; voir aussi Maïmonide, Yad Hazaqah/Teshuvah 8, 2.
578 Coran 37, 47.

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